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Être une femme en 2022
4 mai 2022

Être une femme en 2022, c’est se frotter à une société qui prétend se soucier de toi, mais qui au final s’en contrebalance. C’est affronter le regard de la gent masculine et devoir prouver continuellement sa propre valeur. C’est se battre coûte que coûte, contre une série de clichés et être obligée de les embrasser de la même façon.

Je suis fatiguée. Fatiguée d’être et ne pas être. Fatiguée d’avoir tant donné. Fatiguée d’avoir laissé des morceaux de moi-même chez chaque homme rencontré. Fatiguée de devoir tenir un rôle qui s’apparente à un idéal archaïque et complètement sexiste.

J’ai été abusée, agressée, rabaissée et j’en passe pendant 33 ans de cette vie si « douce » que je pense être.

J’ai l’impression d’avoir donné ma vie aux hommes et de n’être plus que le reflet de moi-même. Puisque le problème est tel que l’homme crée et puis détruit.

Quand tu commences ta vie en étant un enfant non désiré d’une union bancale résultant d’un géniteur qui reconnait à peine son propre enfant. C’est déjà en effet, le début d’une relation compliquée avec les hommes.

Et c’est là que l’enfer commence.

J’ai passé ma vie à chercher l’amour et l’attention des hommes que mon propre géniteur n’avait pas daigné m’accorder. J’ai accepté un nombre incalculable de choses dont je n’étais pas forcément d’accord ou qui ne me rendait pas heureuse pour « faire plaisir ». En étant persuadée qu’un jour, un homme allait m’aimer profondément pour ce que je suis et ne plus jamais m’abandonner.

J’ai été agressée et touchée comme un vulgaire objet que l’on dispose à sa guise pratiquement l’entièreté de ma vie. Et quand on écoute les gens « ce n’est pas si grave », « Vanessa tu devrais te sentir flattée de plaire autant ». Comme si, l’idée qu’un homme m’accorde son attention, aussi vil soit-elle, était un cadeau du ciel.

J’ai toujours su que j’étais fucked up dans mon rapport aux hommes et pourtant, je n’ai eu de cesse pendant ces 33 années de chercher la validation de ceux-ci. Mes relations amoureuses se sont enchaînées à la vitesse d’un train qui rattrape son retard sur la vie. Et pourtant j’ai aimé réellement trois personnes.

La dernière personne en date était pour moi comme le « messie ». Cet homme si parfait en tout point qui allait me sauver de ce monde si cruel. Je l’ai aimé comme si c’était la seule et unique chose que je pouvais faire. Mon coeur pouvait se détacher de ma poitrine à sa simple vue. Et oui, cerise sur le gâteau, je suis une amoureuse de l’amour. Évident, non ?

J’ai passé trois années de ma vie à imaginer notre futur, notre enfant, la vie qu’on aurait pu avoir. J’étais tellement confiante et persuadée d’avoir trouvé « le bon ». J’ai pris une grosse claque quand j’ai découvert que rien n’allait se passer comme je l’avais imaginé et qu’en fait l’amour n’était qu’un paramètre parmi tant d’autres dans sa configuration.

J’ai l’impression de m’être perdue en cours de route, car c’est toujours ce que je fais quand j’aime. Je m’offre à 1000%. Je passe les détails de cette relation malheureusement devenue malsaine. Dans un état de toujours devoir faire plus, de toujours devoir prouver à l’autre que tu es digne de son amour et dans la crainte de ne jamais être assez bien.

Se battre sans cesse pour éviter de mourir le coeur ouvert, c’est quelque chose que les femmes connaissent bien. On évalue la situation, on sait qu’il ne va pas aller au bout des choses, qu’il va juste briser ta confiance en toi ou du moins ce qu’il en reste. On reste proactive. S’il annonce lâchement et alcoolisé devant un panel d’individus que « c’est fini et que c’est fini depuis longtemps ». Tu ravales tes larmes et tu fais bouger les choses, car la lâcheté masculine n’a pas son pareil quand il s’agit d’assumer ses sentiments.

Il revient, il s’excuse et ton coeur fond. Haaa finalement il t’aime encore assez pour ne pas te lâcher complètement. Le besoin d’être aimé envers et contre tout est toujours ancré en toi donc tu la fermes et tu acceptes. Tant bien que mal, mais tu acceptes. Il t’aime, tu l’aimes, que manque-t-il a l’équation ? Le désir d’être respectée ? Pas comme un humain, mais comme une femme qui a (bien trop) connu d’actes et mots qu’il ne pourra jamais comprendre.

Après six mois de rupture, son pouvoir sur moi semblait inchangé. Comme pour la majorité des hommes dans ma vie, je reste un pion dominé. Si tu penses ne serait-ce que poser la question à l’un de ces hommes, ils n’en diront rien. Et oui cette domination est si systémique qu’aucun d’eux n’est réellement conscient de ce qu’il fait. C’est « comme ça » et puis voilà.

L’idée étant de s’aimer soi-même à nouveau. D’inverser la tendance ou plutôt d’inverser ce pouvoir invisible pour le commun des mortels et pourtant si présent. D’avoir si mal, si si mal. De ressentir chaque instant comme un vide infini à l’intérieur de soi. Pleurer encore, encore et encore. Et une fois de plus, porter la paire de testicules qu’il aurait dû avoir en y mettant un terme. Une bonne fois pour toute. Faire un acte ultime qui blesse en le détachant complètement de soi.

(texte écrit en ce début d’avril 2022)

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PERSONNEL

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