Je vais commencer à prendre l’habitude de faire des mini articles comme celui-ci juste pour partager une pensée, un sentiment. J’espère que tu trouveras de temps en temps le sujet intéressant et qu’il donnera lieu à un réel échange hein 🙂 ! 

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C’est vrai que j’ai tendance à ne pas mâcher mes mots. J’aime dire ce qui est vrai, que ça soit négatif ou positif. Forcément tout ça m’a déjà attiré pas mal de problèmes, parce que les gens ne veulent pas connaître la vérité, ils veulent juste que tout soit beau (souvent dans leur intérêt). 

J’ai fait pas mal de chemin et après 3276 remises en question, je suis déjà un poil plus diplomatique qu’avant. 

SEULEMENT, je ne vais jamais faire semblant de quoi que ce soit et je vais continuer à ne pas aimer les gens qui se choquent pour un rien. 

Nous sommes en 2017, il est temps je pense, de commencer à prendre en compte ce que l’autre peut ressentir et apprendre qu’un mot, une phrase, un contexte sont souvent porteurs de plus qu’UN SEUL sens et signification. 

 « Est susceptible celui qui est très sensible dans son amour-propre. Au cœur de cette « disposition à s’offusquer facilement » se trouve une fragilité narcissique. Selon Christophe André, psychothérapeute comportementaliste, il existe trois familles d’hypersusceptibles : les timides, qui n’ont pas une estime d’eux-mêmes suffisante ; les personnalités narcissiques, qui pensent être supérieures aux autres et avoir droit à un traitement de faveur ; et les sensitifs paranoïaques, qui se sentent persécutés. Quel que soit le profil, le résultat de cette hypersensibilité est la souffrance. » 

Je pense que le problème majeur, c’est que peu de gens arrivent à s’approprier les mots. La personne verra toujours uniquement le sens premier du mot, sans jamais voir plus loin. 

Petit exemple un peu débile, mais exemple avec mon mec, on a entre nous des petites insultes affectueuses. Rien de trash hein, mais c’est notre code à nous, on sait ce que ça veut dire et par exemple si quelqu’un d’autre nous entend, la personne est tout de suite choquée. 

Je suis à l’aise avec les insultes, les blagues racistes l’humour noir (c’est kiff-kiff hein 😉 ) , etc.. etc.. tout simplement parce que j’ai quelque chose qui s’appelle du second degré. 

Cela ne m’empêche pourtant pas de prendre énormément de choses à coeur et d’en faire une affaire personnelle (comme le racisme justement). 

« Le drame des hypersusceptibles est qu’ils n’arrivent pas à rire d’eux-mêmes. Parce qu’ils sont pétris de honte, de culpabilité et de désir d’autopunition, expliquent les psychanalystes. « Sans oublier un fort sentiment d’infériorité, précise Jean-Pierre Winter. Ou de supériorité, ce qui revient au même. Car si vous pensez être le meilleur, tout ce qui vous rappelle que vous êtes un parmi d’autres vous fait souffrir ». « 

Le but de cet article est tout simplement de te faire réfléchir si tu es quelqu’un qui se vexe pour un rien. Il faut prendre les choses avec un peu plus de légèreté et d’auto-dérision. Par contre, si tu penses réellement qu’il y a un problème avec une personne, DISCUTE avec elle directement ! Le pire dans toute cette susceptibilité, ce sont vraiment les non-dits. 

Je ne supporte pas de savoir (ou d’avoir entendu que peut-être..) que quelqu’un est fâché après moi, mais ne me dis rien. 

Il y a malheureusement des cas où on ne peut rien dire, parce que c’est un contexte professionnel, on ne connait pas assez la personne pour le faire ou encore ce n’est ni le lieu ni le moment pour ça. Et ça m’arrive également, malheureusement. Du coup ça me bouffe, mais ça ne devrait pas ! J’apprends petit à petit que je ne suis pas responsable des autres ! Si des gens sont fâchés après moi parce qu’il « s’imaginent que » ou « pensent que » sans jamais m’avoir posé la question, au final ce n’est pas mon problème. 

J’ai encore du chemin à faire pour ne plus m’en faire pour ces gens, mais si de leur côté, ils pouvaient également faire un effort, prendre les choses moins négativement ou même parler, ça pourrait faire une sacrée différence 🙂 !