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MES VIEUX DÉMONS (SYNDROME DE L’ABANDON)
27 février 2019

 

 

C’est un article totalement improvisé, je suis sur le chemin du retour de Londres et je réfléchis, je réfléchis… comme d’habitude à un tas de choses, moi-même, mon rapport aux autres, les gens qui m’entourent, etc.. et je me suis faite une réflexion.

Je suis quelqu’un d’assez brave qui n’a pas peur de grand-chose. Je n’ai pas peur des araignées et des serpents comme beaucoup de gens, je n’ai pas peur du vide ou de la hauteur, je n’ai pas peur de me blesser ou encore je n’ai pas peur de prendre la parole en public au risque de paraître ridicule. Je n’ai jamais eu peur de la mort et depuis peu je n’ai pratiquement plus peur non plus du temps qui passe !

Bref, je suis le genre de personne qui accepte toujours un « cap ou pas cap ? » et s’oblige par n’importe quel moyen de réussir le challenge. C’est ce que je suis, quelqu’un qui aime sortir de sa zone de confort et se tester encore et encore.

Si seulement, je ne m’analysais pas autant, je n’aurais pas été capable de te dire ce que je m’apprête à te dire. J’ai peur de quelque chose et je l’assume enfin à 29 ans. J’ai peur d’être abandonnée par les gens que j’aime. Je n’ai pas l’intention de sortir ma psychologie de comptoir et de te parler pendant des heures que l’abandon de mon géniteur est la clé de ce traumatisme, mais malheureusement il y est pour quelque chose, ce con.

Pendant des années, j’ai essayé de comprendre « pourquoi est-ce qu’on abandonne un enfant ? » et puis surtout « pourquoi moi ? ». Est-ce que je suis moins bien qu’une autre ? Est-ce que si j’avais été différente, les choses auraient été différentes également ? Seulement, j’étais un bébé, donc c’est complètement absurde de se poser ce genre de questions. Et pourtant celles-ci ont résonné au fond de moi pendant des dizaines d’années. Pour être tout à fait honnête, elles me font encore écho. Le « bourreau » est cependant différent puisque maintenant ce sont tous les gens que j’aime et qui m’entourent.

Les gens ne savent pas, ils ne savent pas que l’on peut parfois être traumatisé et que certains actes, certaines situations provoquent un état d’angoisse très intense. Tout cela est tellement inconscient. En apparences, tout va toujours très bien et puis des fois, plusieurs mois après, je me souviens de m’être sentie abandonnée à un moment bien précis et j’ai toujours besoin de savoir, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ressens ça, pourquoi est-ce qu’on me fait ressentir cela ?

J’ai ce besoin obsessionnel de me sentir aimée et désirée des gens que j’aime. C’est très dur à vivre parce que chaque personne est différente et certaines ne sont pas très douées pour que je puisse me sentir réellement aimée.

J’ose dire tout ça maintenant alors que je ne pensais jamais en parler, parce que selon moi, « tout était réglé » et c’est vrai que je gère ça plutôt bien, du mieux que je peux.

Sans forcément devoir être honnête avec soi-même, on peut développer des mécanismes de protection. Il m’a fallu des années, mais c’est par exemple ce que j’ai fait d’un point de vue sentimental.

Je ne me souviens pas avoir déjà été larguée. J’ai toujours préféré être la plus aimée des deux, c’est plus facile de garder le contrôle et de ne pas être abandonnée.

Cela ne semble pas très sain sur papier, mais ça ne m’a pas empêchée de trouver l’amour donc je pense que je me débrouille plutôt bien.

Seulement quand cela concerne mes amis, je n’arrive pas à être aussi saine d’esprit. J’ai tendance à être prête « à tout » pour ne pas ne pas risquer de perdre cette amitié.

C’est une facette de moi que je déteste et avec laquelle je lutte depuis des années. Je me répète en boucle que les gens qui m’aiment ne se forcent pas et qu’ils m’aimeront quoi qu’il arrive.

Le problème est que j’en attends trop des autres. Je vois toujours ça comme étant de la « positivité » parce que je me dis que c’est normal que si l’autre m’aime, il ou elle fera son possible pour que tout soit « le plus parfait possible ». Je dis que c’est de la positivité, parce que j’ai l’impression de voir le meilleur en chacun. En soit ce n’est pas tout à fait faux hein.. mais je ne dois pas faire reposer mes attentes sur les autres. Si j’ai envie que telle ou telle chose se passe comme si ou comme ça, je dois le faire moi-même tout simplement.

Je crois que c’est pour ça que j’ai enfin décidé de lancer mon business (même si en soit, j’en avais déjà un avant..), j’essaye de me suffire à moi-même en me préoccupant au maximum de mes projets, désirs, etc… en arrêtant de penser que les autres doivent ou vont me rendre heureuse. À vrai dire, j’ai l’impression qu’en presque 30 ans d’existence, je n’avais jamais vu les choses de ce point de vue. Cette idée de me rendre heureuse toute seule. Devenir responsable à 100% de mon propre bonheur et moins me préoccuper de celui des autres.

C’est un peu une utopie pour moi de dire « et moins me préoccuper de celui des autres » parce que j’ai l’impression que ça n’arrivera jamais. Même en étant peu démonstrative, je ne peux pas m’empêcher de me poser la question « est-ce qu’il ou elle est heureux ? » et « est-ce que je peux changer ça ? ». Je me trouve parfois un peu trop envahissante même si ce sont juste des pensées. C’est vrai non, pourquoi est-ce que je devrais faire en sorte que les gens soient heureux alors qu’ils ne m’ont rien demandés ? Ils n’ont peut-être tout simplement pas envie. Ils ont peut-être eux-mêmes compris que la seule personne responsable de leurs bonheurs, c’est eux-mêmes.

On dit que la peur de l’abandon est souvent associée à un manque de confiance en soi. C’est très bizarre dans mon cas, car je peux être pleine de confiance en moi à certains moments et complètement vidée à d’autres. Pendant un moment je suis fière de moi et me félicite d’être arrivée où je suis et ensuite je me trouve complètement nulle et me culpabilise d’être aussi nulle.

À certains moments je vais être dans une folie de mégalomanie avec mes proches puis je vais finir par ne pas accepter qu’on me concède une quelconque qualité.

C’est un peu le fléau de ma personnalité, le fait d’être beaucoup trop paradoxale. Savoir gérer cette peur de l’abandon depuis des lustres et en même temps la subir encore à certains moments et finir par en écrire un article tellement la pensée de celle-ci est trop oppressante.

En toute honnêteté, je n’ai aucune idée de comment finir cet article. J’ai commencé à écrire mes pensées sans vouloir en faire un article forcément. Seulement je pense que le publier est une bonne chose. Premièrement, ça me libère totalement de cette pensée et deuxièmement, si ça peut aider les gens qui m’aiment à mieux me comprendre..

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PERSONNEL

2 Comments


Celia cmtzk
28 February 2019 at 09:09
Reply

tellement vrai!!!
Bravo pour l’avoir écrit et pour encore une une fois ta sincérité.



Emy
1 November 2019 at 04:16
Reply

Dans l’impossibilité de dormir, je cherchais des informations sur les démons pour ma prochainne iillustration et je suis tombée sur ton article.

C’estfi fou, ou peut-être pas, mais je me reconnais dans ce que tu as pu écrire. J’ai également peur de l’abandon suite à un événement tragique et pensais la chose réglé. M’étant fait larguer récemment par un homme m’ayant menti, j’ai vécue ceme un abandon et tout est revenu à la surface.
Il va donc falloir que je travaille sérieusement là-dessus et que j’accepte enfin de faire confiance à mon instinct.
Merci à toi, ça m’a fait du bien de te lire et m’a aidé.



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